DE NOS JOURS

La fatigue me prenait. C’était rare en plein après-midi. Je venais de faire mes propres commissions; épicerie et pharmacie. Après mes courses, je ne voulais pas rester enfermer, alors j’étais allé marcher et quand j’ai vu, le Petit Café. Je me suis dit, pourquoi pas. J’y suis rentré et on me servit ce que je désirais. Café à la vanille française. C’était délicieux. Je bus une gorgée et je m’installais dans un petit fauteuil dans le coin de la pièce, dos aux clients qui pouvaient entrer. Je voulais vraiment passer un petit moment à réfléchir. C’était bien, la dernière fois que j’étais assise dans ses fauteuils c’était quand j’avais rencontré Olympe, ma chère amie. Je me rappelle. C’était tout moi. Je m’assis confortablement dans le fauteuil en me remémorant notre rencontre aussi maladroite fut-elle.

FLASHBACK - il y a quelques mois

Je ne me souviens plus de la date précise, alors on dire : Il était une fois.
Un jour, je marchais dans la rue près du fleuve. J’aimais beaucoup me trouver près de ce fleuve. Cela me rappelait des bons souvenirs d’enfance. Je me voyais traîner dans les rues comme celle-ci avec mon paternel. C’était quelque chose que je pouvais partager avec lui. J’aimais beaucoup. Pendant un moment, j’étais restée assise sur un banc en regardant l’eau qui suivait son cours. Je ne comprenais pas pourquoi je venais ici aussi souvent. Quelques idées me venaient par la tête. J’habitais tout près. Le premier arrondissement à été toute ma vie. J’adore marcher. C’était toutes des excellentes raisons qui me faisaient comprendre que je me plaisais ici. Je n’avais pas de voitures, alors je ne faisais que marcher sans me demander où mes pieds me mèneraient. Ce coup-ci, c’était sur ce banc.

Je décidais de me lever pour aller marcher en ville. Voir les mêmes boutiques, faire du lèche vitrine ou peut importe. Je me sentais bien lorsque j’étais à l’extérieur. J’étais une personne d’extérieur et pas d’intérieur. C’était bien ainsi. J’ai toujours été ainsi, comparé à mes frères qui aimaient mieux regarder la télé pour se divertir. Je mettais habillé chaudement puisque l’air commençait à être frisquet.

Je tournais donc le coin d’un bâtiment pour me retrouver de nouveau les quatre pattes en l’air. Quelques choses m’avaient tombé dessus. Lorsque je réalisais ce qu’il s’était passé, j’avais foncé dans une personne et on s’était retrouvé les deux assises sur les pierres en béton. Je soupirais… maladresse quand tu me tiens.

— Désolé, je n’ai pas vu. Je vais vous aider.

La tête penchée à ramasser… pot de peinture ainsi que pinceaux, je relevais ma tête et aperçus une jolie tête blonde.

Un moment de courte distraction et voilà qu'Olympe se retrouvait face contre sol sans trop comprendre pourquoi. En redressant lentement la tête, le vampire aperçu une jolie rouquine qui se confondait en excuse. Charmant ! Il y avait longtemps qu'une telle situation ne lui était pas arrivée et la dernière devait très certainement remonter au début du siècle ? La blondinette ramassa ses nouveau acquis d'artiste avec l'aide de la jeune humaine. Pinceaux de différente largeur, tube et pot de peinture, Olympe sortait tout juste d'un magasin qui vendait du matériel d'art. À peine avait-elle mit un pied à Everstown que la blondinette s'était empressé de faire tous les magasins qui vendait se genre de matériel pour trouver celui qui lui conviendrait le mieux. Sans nul doute celui-là surpassait les autres de par sa diversité et ses étagèrent toujours remplit comme il se doit ! N'ayant pas vraiment le sens de l'orientation depuis toute c'est années, l'italienne c'était une nouvelle fois perdue en sortant de cette boutique et c'est en cherchant un nom de rue qu'elle c'était fait percuter par cette humaine. Passant une main dans sa longue chevelure blonde légèrement ébouriffé par la faible brise, elle s'empressa de rapatrier ses précieux achats. La vampire ne s'étant pas encore adressé à cette jolie inconnue, lui effleura le bras avec douceur pour capter son attention et lui dit gentiment.

« Merci pour le coup de main, mais ce n'est rien. Ça m'arrive souvent c'est dernier jours. Je ne sais pas ou j'ai la tête, c'est moi qui suis désolé. » Mentit-elle en lui souriant.

Les pupilles noisette d'Olympe détaillèrent attentivement l'humaine qui se tenait devant elle. Ce regard... Ce visage lui rappelait vaguement quelqu'un pourtant il lui était impossible de dire avec précision à qui cette jeune femme lui faisait penser. L'italienne rangea avec soin le dernier pinceau qui se trouvait sur le sol et referma les deux sacs recyclable tout aussi neuf que leurs contenue. La vampire n'avait pas prit soin d'user de son don avec la jeune femme lorsqu'elle l'avait effleuré. À la fois parce qu'elle n'en voyait pas l'utilité dans l'immédiat, mais également parce qu'étrangement elle ne ressentait pas le besoin de la garder sous son emprise. Une pensé ne pu s'empêcher de traverser l'esprit de la jolie blonde : Quel chance qu'elle ce soit nourrit quelque heures plutôt ! Sans quoi Olympe s'imaginait très bien ce qu'une créature de la nuit comme elle pouvait bien réserver à une pauvre humaine fragile comme cette jolie rousse. C'est ainsi que la vampire avait un court instant laissé ses yeux s'attarder sur le coup de cette rouquine et presque aussitôt des faible frissons d'horreur avait parcourut son corps en imaginant très bien le carnage qu'elle pouvait bien laisser une fois de plus derrière elle. Olympe se redressa, puis avança doucement sa main vers la jeune inconnue et enchaina avec un demi sourire.

« Je me présente, Olympe Mancini et je suis nouvelle en ville. Je ne sais trop si vous aviez prévue quoi que ce soit dans l'heure, mais peut-être pourrais - je vous inviter à prendre un café pour faire plus ample connaissance ? »

Certes c'était assez direct comme approche, mais la vampire avait passé l'âge des mais-oui mais-non et avait très bien compris que le pire qui pouvait arriver c'était une réponse négative. Pourtant il était bien rare qu'elle s'y frotte, car la plupart du temps on ne lui refusait pas grand chose. Certes sont don de persuasion lui avait beaucoup servit, mais elle savait aussi user seulement de ses charmes pour arriver à ses fin. Dison qu'avec le temps il était aisé de comprendre comment la race humaine fonctionnait, il était ainsi si facile d'obtenir presque tout. Sans doute l'un des multiples bonheur de vivre éternellement ? Les humains étaient si... prévisible.

Une jolie crinière rousse et un don inévitable pour attirer la malchance. Cette jeune femme représentait trait pour trait à Béatrice Hepburn, une amie de longue date, qui malheureusement ne donnait plus de nouvelle depuis 12 ans déjà. Béa était la maladresse réincarné et sa transformation vampirique n'avait en rien changé les choses, d'ailleurs cela c'était montré amplifier lui avait-elle déjà confié. Pourtant rien n'empêchait qu'elles avaient partagé de grands fous rire et avaient surement fait les 400 coups ensemble !

— Merci pour le coup de main, mais ce n'est rien. Ça m'arrive souvent c'est derniers jours. Je ne sais pas ou j'ai la tête, c'est moi qui suis désolé.

Pour de vrai? Je n’étais plus la seule maladresse en ville alors? Cette idée rigolote me traversait la tête, mais je la gardais pour moi. Ce n’était pas vraiment le bon moment, enfin je croyais que ce n’était pas le bon moment. Ces yeux restèrent un instant sur moi avant qu’elle me présente sa main et je lui serrais aussitôt en lui souriant après cette petite mésaventure.

— Je me présente, Olympe Mancini et je suis nouvelle en ville. Je ne sais trop si vous aviez prévu quoi que ce soit dans l'heure, mais peut-être pourrais-je vous inviter à prendre un café pour faire plus ample connaissance?

Je plissais le front. Et j’ouvrais la bouche en ne sachant pas quoi dire. Elle n’y allait pas par quatre détours pour me dire ce qu’elle pensait ou ce qu’elle voulut ce qui me prit un peu au dépourvu, mais aussi qui me plaisait. Une fille directe. Pas trop j’imagine. Je me demande pourquoi les gens tournent autour du pot pendant dix minutes pour enfin dire quelque chose dans le genre qu’Olympe – étrange comme prénom – venait de dire.

— Samara Lovesky. Ravie de vous rencontrer…

J’eux un petit moment de pause. Faut croire que cette idée directe m’avait un peu secoué… dans le bon sens. Je n’avais rien de prévu aujourd’hui certes et connaître encore une fois une autre personne nouvelle me fit comprendre que quelqu’un me tendait une petite corde. Toutes ses années à passer seule pendant mon adolescence… tous ses vendredis soit à rien faire et toutes ses soirées, journées, fin de semaine à n’avoir personne – d’intéressant – à qui parler au téléphone ou à sortir… maintenant, je pouvais faire des connaissances autres que ceux que je côtoie – et qui ne m’intéresse pas – au nautique.

— Vous savez quoi? Je serais intéressé par prendre un petit café, lui dis-je en souriant et en riant un tantinet. Justement, il y en a un au bout de la rue, juste là, dis-je en le pointant

C'était assez bizarre, je me sentais à l'aise et je pus m'ouvrir en quelque sorte à Olympe, jusqu'à tant qu'un serveur vienne nous voir. Olympe prit les devant ce qui ne me dérangeait pas le moins du monde. Je l'écoutais tout en me demandant ce que j'allais prendre. Mais le choix était vite fait dans ma tête. C'était très évident.

«Pour ma part ce sera un mokaccino sans crème fouettée et hum vous avez des viennoiserie ?»

«Bien sur mademoiselle»

«Bien alors un petit croissant»

«Un café vanille française sans crème fouettée. Merci.

Le serveur hochait de la tête et se retira pour aller préparer notre commande. Je tournais la tête vers la blondinette et elle me surprit encore une fois.

«Dite moi en générale, qu'est-ce qui occupe vos journée mademoiselle Lovesky. Je veux dire professionnellement parlant bien sûr.»

«J'ai une entreprise d’entretien paysagiste. J'invente des coins de paradis et je les met en place. Elle ne fonctionne pas vraiment pendant les saisons froides, mais pendant ce temps, j'aime bien dépanner les gens et les conseillers dans la décoration en générale. Comme la semaine passé, une de mes voisines est en chaise roulante et je lui ai refait sa chambre en entier. J'ai été faire les courses, j'ai peinturé, j'ai décoré. J'adore faire cela. Et vous?

J'étais curieuse aussi.

«Laisser-moi deviner, vous êtes artiste?

«Et voilà, mesdemoiselles. Un mokaccino avec un croisant et un café vanille française pour vous.

«Merci. dis-je en soufflant un peu sur le dessus de ma tasse de café et en prenant une petite gorgé qui venait de me brûler un peu la langue.