Il faisait bien comme chez lui quand il était chez elle, il n’allait pas lui dire de faire le contraire et ce n’est pas comme s’ils se connaissaient depuis peu, ça faisait un bon moment qu’ils se tournaient autour de toute façon. Il aimait qu’elle se mette à son aise dans sa maison et n’allait pas se plaindre qu’elle prenne quelques libertés, encore moins depuis la soirée d’hier.

«Je suis certain qu’ils aimeraient le spectacle.»

Ce qu’il venait lui dire ensuite était sérieux, il ne voulait pas qu’elle prenne cela à la légère. Pas besoin de toujours se casser la tête avec tout et rien et c’est ce qu’il voulait qu’elle comprenne. Il n’allait pas la demander en mariage, il voulait vivre au jour le jour et il lui en avait même glissé un mot hier soir. Il la laissait se blottir contre lui par la suite, glissant une main doucement dans ses cheveux avant de finalement terminer l’étreinte. Un sourire vint se poser sur ses lèvres alors qu’il voulait qu’il la prenne totalement au dépourvu. Il avait une très bonne mémoire, c’est certain qu’il se souvenait de tout ce qu’il avait dit la soirée d’avant.

«Donc c’est super. On attend on peu, on prend ça tranquillement et je vais te porter chez toi. J’ai quelques trucs à régler, je vais profiter du reste de la journée pour faire cela et pour les cours de moto, je ne suis pas pressée. Ce n’est pas comme si ont manquaient de temps, on peut faire ça n’importe quand en fait. Je vais allez te porter chez toi et je vais revenir de suite ici, je vais finir de défaire mes choses parce que mes valises sont encore faites et un peu partout. Si ça ne te dérange pas, je file prendre une douche rapide. Tu n’as qu’à faire comme chez toi et manger ce qui te tente, je me dépêche et je te rejoins de suite.»

Il sort donc de la cuisine pour se diriger vers la salle de bain, pendant se temps, elle à le loisir de faire ce qu’elle veut et de manger un truc. Ça ne prend pas trop de temps, il sort de la douche et se dirige vers la chambre. Le jeune homme enfile donc un boxer, un simple jeans et un t-shirt blanc, rien de trop extravagant, mais tout lui va bien de toute façon. Ce ne fut pas très long, peut-être vingt minutes en tout et le voilà qui revenait en bas pour la rejoindre.

«Bien. Voilà. Si tu veux ont par chez vous tout de suite et je passe un peu de temps chez toi jusqu’à ce que tu partes travailler. Tu en dis quoi?»

La douche ne fut pas très longue, juste le temps de me remettre les idées en place, de me réveiller un peu plus et le tour était joué. Disons que la nuit n’avait pas été des plus longues et s’était avéré complètement différent que ce que j’aurais pensé. Expérience agréable avec Isleen, expérience que je ne refuserais surement pas une fois de plus, mais je préférais m’abstenir. Je ne voulais pas la peiner, ou lui faire penser n’importe quoi pour qu’elle se fasse des idées. Je voulais qu’on continue de se voir sans se poser un tas de questions qui brise habituellement les relations. Des questions inutiles qui ne venaient qu’embêter et tout éclater. Je ne voulais pas qu’on se pose ce genre de questions même si je savais qu’Isleen s’en posait déjà beaucoup et maintenant elle devait s’en poser encore plus. Une fois redescendu en bas je la retrouvais étendu sur le canapé et elle m’arrachait un sourire, elle semblait morte de fatigue, mais c’était tout à fait normal. Disons qu’on s’était couché particulièrement tard de toute façon et je ne comprenais pas pourquoi elle n’avait simplement pas dit qu’elle ne pouvait pas rentrer travailler. Je faisais donc quelques pas pour me diriger vers le canapé et me poser derrière le dossier, mon regard se posait sur son visage. Isleen finit par se lever pour venir se poser juste devant moi, je ne la quittais pas du regard alors qu’un sourire ne quittait pas mon visage.

«Allons-y alors.»

Quelques pas alors que j’attrapais ma veste de cuir pour la poser contre mes épaules, je prenais mes clefs de voiture, je barrais la porte de ma maison et nous étions en route pour chez elle. Le voyage ne fut pas trop long, environ dix minutes, nous avions quand même une bonne distance entre nos demeures respectives. J’aimais le bord de la plage. C’est bien pour cela que j’avais fait construire, mais maison près de la mer. Je stationnais la voiture et je me dirigeais avec elle, vers la porte de son appartement. J’attendais qu’elle l’ouvre afin de me glisser à l’intérieur et poser son regard sur elle, en retirant ma veste.

«Ne t’inquiète pas.»

Pendant qu’elle partait à la salle de bain, je me laissais tomber sur le divan pour attendre. Je n’avais pas envie d’écouter la télévision, mais pas le temps de me demander quoi faire que je me perdais dans mes pensées. Je me faisais une liste mentale de ce que j’allais faire dans la journée pour ne rien oublier. Ce ne fut pas très long que je l’attendais déjà revenir dans le salon et je tournais quelque peu le visage pour poser son regard sur elle. Faim. Plus ou moins. Je venais tout juste de manger quelque chose, avant de venir ici alors j’étais encore capable de tenir pendant un petit moment.

«Je n’ai pas particulièrement faim pour le moment, mais je pourrais bien prendre quelque chose à boire. Fais-moi ce que tu veux, je prends la même chose que toi.»

Je n’étais pas difficile et je n’avais pas besoin de boire quelque chose de particulièrement sophistiqué. Je finis par me lever de ma place, ayant finit de faire ma liste mentale de chose à faire dans la journée et je me dirigeais vers elle tout en jetant un coup d’œil à ma montre pour voir l’heure. Nous avions encore un peu de temps devant nous avant que je retourne chez moi. Je me glissais donc derrière elle pour glisser mes mains contre son ventre et attirer son dos contre mon torse, mes lèvres venaient se perdre doucement dans son cou alors que mes mains se stabilisaient sur son ventre. Une en dessous de la poitrine et l’autre dans le bas de son ventre, élan de tendresse qui venait de m’envahir. Depuis le matin que je ne lui avais témoigné aucune affection, je ne voulais pas non plus qu’elle pense que je ne voulais que coucher avec elle. Mes lèvres continuaient d’embrasser son cou lentement, je ne lui laissais pas le temps de nous faire quelque chose à boire.