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 Ton sourire, tes cheveux, toi. Tu es comme moi. [ Katherine H. Bailey]

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Ton sourire, tes cheveux, toi. Tu es comme moi. [ Katherine H. Bailey] Vide
MessageSujet: Ton sourire, tes cheveux, toi. Tu es comme moi. [ Katherine H. Bailey]   Ton sourire, tes cheveux, toi. Tu es comme moi. [ Katherine H. Bailey] EmptyLun 20 Déc - 16:50

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
" JESSALYN &&' KATHERINE "

    16 Heures. Je me réveillais tout juste. J'avais passée ma nuit à créer des cauchemars dans ma tête. Sans le vouloir pour être honnête. Je revoyais l'accident, ma sœur qui ne s'était pas attachée passait dans le pare brise et allait se percuter contre l'arbre qui avait causé l'accident. Mon père lui, prit une branche en plein abdomen. Quand à moi, je restais là, seule. Regardant ma sœur - tout du moins ce que je pouvais en voir - et mon père suffoquant puis m'adressant un mince sourire avant de pénétrer dans le royaume des ombres. J'étais alors sortie de la voiture et avait téléphoné, toute apeurée, les pompiers. Ils arrivèrent une dizaine de minutes plus tard, me trouvant adossé près de ma sœur et lui caressant les cheveux en pleurant. On me mit ensuite dans une voiture de police qui avait accompagnée les pompiers. A travers la fenêtre, je l'aperçus, l'homme de l'université et de la route, celui que nous avions essayer d'évités. Il me fit un sourire, confiant. Je regardais perturbé par la chose, il disparut alors, comme si il s'était mit à courir à une vitesse … inhumaine.
    Je caressais mes cheveux, essayant d'oublier ces douloureux souvenirs qui me gâchaient la vie. Je sortis de mon lit au draps de soie et partis me jeter doucement sous l'eau chaude de la douche. L'eau chaude me fit penser à de souvenirs plus heureux, comme la fois où j'étais en compagnie de ma sœur , dans un parc où des cygnes jonchaient l'eau et caquetaient comme des poules. Nous leurs jetions du pain et nous cherchions à trouver de beaux garçons à draguer. Matthew, c'est ainsi que s'apella le premier petit ami de ma sœur, le même nom que mon tout premier aussi. A croire qu'elle allait être promise à un heureux destin.

    PAFFF. Je fis tomber le pommeau de douche à la fin de ma pensée. Comme ci, elle avait eu un heureux destin. Je remettais le pommeau en place et éteignais l'eau, me passant un gel douche à la senteur vanille-violette. Je me rinçais puis sortie avec une serviette rose de la douche. Me regardant devant le miroir.

    JESSALYN ■ " Je vais bien. Je vais aller bien. "

    Je laissais entrevoir un mince sourire à mon reflet. Mon reflet .. Je repensais à la photographie de Katherine et encore à cet homme qui m'avait nommé de la même façon. Il devait y avoir méprise, peut être était-ce un montage de moi dans une tenue d'antan. Impossible .. Je le savais. Mais comment aurait-il pu me confondre, après tout, on vieillit et on ne reste pas éternellement tel que nous sommes à vingt ans. Je n'avais pas encore vingt ans, alors qu'elle sur cette photo avait réellement vingt ans. Je n'en avais que dix-neuf. Allais-je rester éternellement comme cette femme lorsque j'aurais atteint mes vingt années ? Impossible. Je chassais Katherine et l'inconnu de ma tête, séchant mes cheveux et allant me chercher une tenue. Je choisis un top blanc accompagné d'un dessin de fée clochette sur le devant et un jean slim d'un bleu foncé virant presque au noir. Je choisis ensuite des bottines d'un petit noir . Je retournais devant mon miroir et pris mon lisseur, me lissant donc ainsi mes cheveux . - Naan mais sans blagues. -
    Je pris ensuite un collier en lapis-lazuli que m'avait offert mon père il y'a de cela quelques années. Je souris, une nouvelle fois essayant de me dire que tout allait bien. Je levais alors un coup d'œil vers l'horloge. 19 Heures. J'avais passé trois heures à me préparer pour .. Si peu ?! Je pris alors une veste en cuir et sortit de chez moi, mes clés de voitures à la main. Une mini Cooper d'un rouge étincelant m'attendait devant mon appartement. J'enclenchais le contact et partie en direction du quatrième arrondissement d'Everstown. Je roulais suffisamment vite pour arriver en quelques minutes à peine devant un bar. Le Factory Bar. Je me garais non loin de celui-ci et descendis. Des gens affluaient pour entrer dans le bar. Je n'avais pas envie d'y entrer de suite, après tout la soirée ne débutait pas réellement encore. De ce fait, je pris l'initiative d'aller me balader à pieds dans les rues. Le soleil était déjà couchée et la lune pénétrait le ciel. Un froid commença à se faire ressentir et je ne regrettais pas d'avoir pris une veste pour me tenir un peu chaud. Un groupe de jeune arriva alors à ma portée, des hommes. Ils m'entourèrent. Je ne fléchis pas, même si la peur m'envahissait peu à peu. J'avais appris que dans toute occasion il ne fallait pas montrer nos faiblesses à un adversaire. C'est pour ça que je commençais à jouer la carte de l'impassibilité.

    JESSALYN ■ " Vous désirez ? "
    HOMME ■ " Vous désirez dit-elle ! Tu ne vois pas que c'est toi qu'on désire, tous..?"

    Je retiens un sursaut. Carte de l'impassibilité échouée, passons à la carte de la manipulation et de la séduction. Je m'approchais doucement du porc qui venait de m'adresser la parole. Je mis mon genou étroitement entre ses jambes puis après une caresse sur son visage relevais d'un coup mon genou. Profitant de la surprise je me mis à courir. Courant le plus loin possible que mon corps me le permettait. Je me retrouvais alors devant le bar où j'étais censée entrer. Contre toute attente, je n'entrais pas. Non, je préférais aller aider le jeune homme qui venait de crier à l'aide derrière et qui avait étouffé un cri. J'arrivais alors à l'arrière du bar, m'attendant à tomber face à un groupe de voyous. Non, ce n'était pas ça. Un homme était allongé sur le sol, un regard vide. Devant lui, agenouillée se tenait une femme. Je la voyais de dos mais je savais déjà qu'elle était d'une beauté rare. Ses boucles soyeuses dans son dos et sa tenue étaient tout simplement divins. J'avançais doucement.

    JESSALYN ■ " Il va bien ? J'ai crue qu'il s'était fait attaqué par des voyous. Heureusement, vous êtes arrivée à temps. "

    Je n'osais plus avancer. J'étais à quatre mètres de la jeune femme et du corps. Je soupirais, attendant une réponse de la part de la femme et peut être un signe de vie de l'homme allongé au sol. Quelque chose m'interloqua alors, comment cette femme avait-elle pue arriver aussi rapidement alors que l'homme venait à peine de crier et que je ne l'avais pas vue arriver.

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Katherine H. Bailey
Katherine H. Bailey
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♦ Citation : L'homme est composé d'hostilité, de luxure, de violence et de compassion, d'amour, de tendresse. (Star Trek)

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MessageSujet: Re: Ton sourire, tes cheveux, toi. Tu es comme moi. [ Katherine H. Bailey]   Ton sourire, tes cheveux, toi. Tu es comme moi. [ Katherine H. Bailey] EmptyMar 21 Déc - 15:17


    Aujourd'hui j'avais décidé que je n'irais pas en cours. L'université était en grève de huit à quinze heures, je n'allais pas y aller pour un cours... De toute façons je n'avais pas envie et ce n'est pas un idiot d'établissement qui allait me dicter ma conduite...
    J'avais passer la nuit à fulminer contre l'imbécile, le salaud, le pauvre idiot, le .. Bref, Damon. Le jour d'avant, je l'avais suivit à travers la ville pour découvrir ce qu'il me cachait et tout ce que j'avais découvert c'est que 1. Je n'étais pas si irrésistible que je ne le pensais 2. Damon est plus malin que je ne le pensais.. et enfin 3. Il était aussi plus fort que prévu... Durant cette journée, mon amour propre en avait pris un coup. Puis qu'est ce qui lui avait donné le droit de m'embrasser?! Au moins j'avais eut la satisfaction de lui donner une claque... Je comptes bien chérir ce souvenir!
    Le savoir à quelques mètres seulement de moi avait alimenter ma colère à un point tel que j'avais passez toute la nuit à trouver des insultes et à les souffler, tout bas, de sortes que son ouïe vampirique les entende.
    Son sourire hier.. l'espace d'une seconde l'image d'une nuit étoilée m'étais revenue, douloureuse. Qu'est ce que cela signifiait? Pourquoi ce sourire me donnait des frissons de frayeur? Je n'ai pourtant pas peur de lui, enfin peut-être un peu... Il faut dire que j'ai l'impression de ne pas avoir de pouvoir sur lui, c'est très très perturbant.
    C'est à dix heure que je suis sortie de ma chambre pour me détendre, en robe de nuit blanche qui me donnait un air de fantôme, dans le jardin de la villa. J'adorais le picotement du soleil sur ma peau, j'aimais sentir la brise légère dans mes cheveux lorsque j'écrivais dans mon journal intime (le quatrième du nom).
    Un souffle.
    Je me retournais, fermant mon journal, vers l'intrus. Je fus heureuse de découvrir que ce n'était que Hayden qui cherchait après un stylo perdu. Je lui fis un signe de main en guise de bonjour et décidais d'aller ranger mon journal... Tout en passant devant la porte de Damon.
    Personne. Damon était déjà partit, non sans fermé sa porte à clé, ce qui eut le don de me mettre de mauvaise humeur. Je rentrais dans ma chambre et rangeait le livre précieux sous ma garde robe avant d'ouvrir celle-ci et d'en inspecter le contenu. L'immense meuble dévoila la centaine de vêtements que je gardais dans ma chambre, le reste (d'époque passé) restant dans le grenier.
    Noir. J'avais envie de quelque chose de noir, à l'image de mon humeur, quelque chose de sexy cependant car la soif me tiraillait. Je choisis une robe à bustier qui s'arrêtait dix centimètres au-dessus du genou. Légère, la jupe se soulevait, tandis que je tournoyais devant mon miroir. Je pris le collier assortit au bracelet que je ne quittais jamais : mon lapis-lazuli vital. Je laissais mes cheveux naturellement bouclés et finissait par un fin trait de khôl, mes lèvres étant rosées et mes cils étant suffisamment longs au naturel. Je pris mes bottines à talons, ma veste en cuir noire et, ainsi parée, je sortis de la demeure Blackwood.
    Le ciel était d'un gris sombre menaçant et la lune semblait être seule pour éclairer le ciel, le vent était léger mais froid. Le temps habituel d'Everstown. Il était presque 18h et l'on se serait cru en pleine nuit.. Parfait! J'entrais dans le Factory pub, le bar le plus branché de la ville où l'on me connaissait déjà comme «L'étrange beauté solitaire»... Je m'installais au bar, comme à chaque fois, et je n'eus pas le temps de demander ma vodka redbull qu'elle était déjà devant moi. Je remerciais le serveur d'un sourire aguicheur et sirotais la boisson avec avidité. J'ai toujours eu un faible pour les boissons rougeâtres...

    - Qu'est ce qu'une belle demoiselle comme vous fait seule à un bar? Dit un jeune homme en s'asseyant à mes cotés.

    *Wah qu'elle originalité..* me dis-je tout en me tournant avec grâce vers l'inconnu.
    Il avait des cheveux blonds en bataille, des yeux émeraudes et un sourire de voyou. Sa veste, assortie à la mienne, sentait la cigarette et son jeans était délavé et troué en son extrémité. Tout à fait mon genre, même si je préfères les cheveux noirs.

    - Elle attend un bel homme comme vous qui pourrait l'emmener ailleurs... Répondis-je en lui jetant un regard de braise.

    Le garçons parut d'abord surpris puis il prit un air sûr de lui et me proposa son bras, que je pris sensuellement, me laissant guidée par l'humain. Il m'emmena dehors, non sans avoir sourit fièrement à ceux avec qui il était assis quelques minutes auparavant, et nous fûmes plongés dans la rue sombre en moins de deux. Je lui souris, passant délicatement le bout de ma langue sur mes lèvres, et je pris ses mains pour l'emmener, d'un pas sautillant qui, je le savais, faisait virevolter ma robe, vers une ruelle vide.
    Ses yeux dévorants mon corps, ses joues rougirent. Mes crocs commencèrent à me tourmenter et je les sentit s'allonger doucement. Je cachais mon visage en embrassant le blondinet dans le coup, mes sens trouvèrent directement la veine idéale, la jugulaire. Savourant l'odeur du sang frais, je rejètes ma tête en arrière, lui exposant mes crocs.
    Il cria et tenta de s'enfuir mais, de mon talon, je le poussai et il tomba en arrière contre le sol. Lorsque je fus agenouillée à ses cotés, je plantai mes crocs dans son cou et aspirait le liquide de toute les tentations.
    Un pas.
    Je relevais la tête et m'immobilisais, tentant de deviner par mes sens si l'individu qui venait d'entrer dans la ruelle était dangereux ou pas. Je sentis son odeur d'humaine et immédiatement je me détendis.

    - Il va bien? Demanda la jeune humaine derrière moi. J'ai crue qu'il s'était fait attaqué par des voyous. Heureusement, vous êtes arrivée à temps."

    Mes crocs refusaient de se rétracter, j'avais encore soif, et mes yeux restaient toujours sous leur forme bestiale. Je gardais donc la tête vers l'humain et tentais d'essuyer, mine de rien, le soif qui colorait mes lèvres.

    - Il s'est juste évanouis... Dis-je, pas très sûre de moi. Ce n'est rien..

    C'est seulement lorsque j'eus dit cela que je compris que mon excuse ne fonctionnerait pas: un homme qui fait une attaque ne crie pas et en plus, je n'avais pas assez bu et du coup le sang continuait de couler sur sa veste (dommage, je l'aimais bien cette veste...).
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MessageSujet: Re: Ton sourire, tes cheveux, toi. Tu es comme moi. [ Katherine H. Bailey]   Ton sourire, tes cheveux, toi. Tu es comme moi. [ Katherine H. Bailey] EmptyMar 21 Déc - 18:03

    Spoiler:

    La vie est un long fleuve tranquille pour certains. Pour d'autres, c'est tout simplement quelque chose qui reste et part quand cela lui prend. Je n'ai jamais voulue mourir, mais certaine fois cette idée m'ai venue. Pourquoi ? Tout simplement parce que cela m'aurait permis de les retrouver, mon père et ma sœur. Ils étaient ceux qui m'avaient fait exister après le divorce de mon père et de ma mère. Et il était arriver, avec son sourire ravageur et sa beauté surnaturelle, il avait alors détruit ce à quoi je tenais plus qu'à la prunelle de mes yeux de biches.

    Je regardais la femme devant moi. Elle était habillée comme si l'été était au dessus de nos têtes et qu'il était à son zénith. Tout du moins pour le peu d'habits que je pouvais voir d'elle. Je voulue m'approcher, mais me retint lorsque je vis le sang couler, doucement le long du corps de l'homme. Ne venait-elle pas de me dire qu'il s'était juste évanouis. Je commençais à paniquer, ma soirée avait mal commencer, de par le fait que j'avais failli me faire .. Attraper par tout un tas de porcs tout aussi violent et idiot les uns que les autres et maintenant qu'il semblait que j'avais .. Un blessé sur les bras. Je tentais de garder mon sang-froid, en vain. Je me mis à courir en leurs directions, tombant à genou devant le corps sans mouvements de l'homme , assez sexy soit dit en passant. Je ne fis pas attention à la femme près de moi, ne voulant pas me préoccuper de quelque chose d'autres que de sauver la vie de cette personne. Je pris son pou, en essayant de ne pas toucher la trace de morsure qu'il avait à son cou. J'écoutais , il était toujours en vie. Attendez , s'était bien une trace de morsure que je venais de voir ? Non .. Impossible. Je regardais une seconde fois, prenant soin de ne pas appuyer dessus. Mes mains commençaient à devenir pleine de sang, oui, c'était bien une morsure. Je me relevais, prise alors d'effrois , reculant de quelque pas. Une morsure, un homme quelque peu vidé de son sang .. Une attaque d'animal ? Impossible .. Au fond de moi, je savais ce qui se trouvait devant moi, mais je n'osais l'admettre. Après tout, comment cela pouvait-il exister ? Comment …

    JESSALYN ■ " Vampire. "


    Avais-je lâché non sans grande conviction. Je ne savais pas pourquoi j'avais tenue à le dire à haute voix, mais je l'avais fait. Peut être parce que cela avait moins de réalité dit à haute voix ou .. Au contraire je voulais avoir la conviction que s'était vrai. Je reculais encore, j'avais envie de courir et de prendre mes jambes à mon cou, mais mes jambes ne me répondirent pas. Non mon sentiment de curiosité gagnait doucement mon cerveau et bientôt ma bouche.

    JESSALYN ■ " C'est … c'est une blague ? Les … vampires n'existent pas .. Tu es .. Une cannibale, non ?"


    Je regardais la femme, elle était toujours de dos, mais je pouvais imaginer son sourire, son ricanement presque inaudible et peut être même son envie de me dévorer à petit feu. Je baissais alors la tête, bon .. Il fallait que je m'enfuisse, que je laisse même à contre cœur l'homme allongé au sol. Je relevais la tête, regardant la femme restée assise près du gars. Je souris, il ne me restait plus qu'à courir. Je commençais alors à tourner la tête et à faire un pas qu'elle .. Se retrouva devant moi. J'ouvris alors grand les yeux, ébahis. Il sembla alors que je n'étais pas la seule étonnée. J'étais face à mon reflet, en un peu plus beau - quoique - avec un regard malicieux et du sang sur les lèvres. Je regardais chacun de ses traits, perdant le fil de mes pensées, me demandant ce qu'il se passait, si je n'étais pas dans un rêve. Ou dans un cauchemar. Sa figure, son visage, la lumière dans ses yeux me rappela ma photographie. Katherine. Cela ne pouvait être elle, vue l'année où la photo avait été prise elle devrait être vieille ou .. Plutôt morte et en décomposition.

    JESSALYN ■ " Katherine Helena Bailey ? "

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MessageSujet: Re: Ton sourire, tes cheveux, toi. Tu es comme moi. [ Katherine H. Bailey]   Ton sourire, tes cheveux, toi. Tu es comme moi. [ Katherine H. Bailey] EmptyJeu 23 Déc - 19:51

    Certains gens gardent un calme dans tout les situations, aussi stressantes soit-elle. Ce calme est pour certains une qualité indispensable car ils sont sans cesse confrontés à des situations d'urgence. Je penses aux policiers, aux médecins urgentistes et aux vampires par exemples...
    Ceux qui n'ont pas cette qualités finissent par tuer (dans le cas des médecins) ou à être tuer (dans les deux autres cas). Personnellement je m'en sors moyennement bien, ça dépend des jours.. J'ai toujours trouver ça drôle en faite, ça pimente le jeu. Car , après tout, c'est ça ma vie: un immense jeu. Un jeu auquel je suis accro, douée et surtout: un jeu dans lequel je ne supportais pas de perdre. J'étais cependant obligé de reconnaitre que je tombais parfois sur des très bons joueurs, tel Damon, et qu'il y a toujours eu quelque chose contre laquelle je ne pouvais pas gagner: la soif. J'avais essayer, jadis, de la combattre et, sur mon lit de mort, j'avais abandonné. J'avais perdu la manche et tout ce qui était en jeu...
    Je chassais l'image de Stefen de ma tête et me concentrait sur la partie en cours. J'avais tenter d'épargner l'humaine par un mensonge (j'ai toujours préféré le sang des beaux garçons, mais je pense que c'est surtout psychologique..) mais l'humaine, apparemment d'humeur à sauver une vie sans importance, n'avait pas pris ses jambes à son cou comme avait du le lui souffler son instinct. Je l'entendis courir et s'agenouiller auprès du corps de mon casse-croute. Je l'entendis, toujours dos à eux, prendre son pouls. D'ici je l'entendais, faible, l'humain était donc toujours envie.. Merde.
    Je devinais qu'elle avait vu la morsure lorsque je l'entendis reculer d'un pas alors que son coeur s'accélérait. Trop drôle! Alors petite humaine qui se prend pour une super héroïne, tu commences à comprendre que ta mort est proche?
    Lorsque je l'entendis murmurer le mot 'vampire' je ne pu plus me retenir de sourire. Amusée, je tenais à garder un certain suspens en restant de marbre, toujours tournée vers le mur. Je pouvais imaginer ses yeux perdus, ses mains tremblantes... Quel délice que le goût de la terreur, que l'atmosphère presque palpable de la mort...
    La « terreur » , une chose que je n'avais plus vécu depuis longtemps. Comme dirait Emil M. Cioran: « En vieillissant, on apprend à troquer ses terreurs contre ses ricanements ». Alors imaginez: j'ai 215 ans, je ne peux plus que ricaner de ne plus être terrifiée. Je crois que cela fait trop longtemps que je coutoie la mort pour en avoir encore peur, je la connais par coeur..
    Mais comme cette inconnue était face au plus dangereux des monstres, qu'elle était jeune et humaine, elle n'avait certainement aucune envie de ricaner... Mais plutôt envie de crier. J'étais d'ailleurs étonnée qu'elle n'ai pas encore hurler.. Tant mieux: ça faisait durer le jeu.
    Elle recula encore de quelques pas puis balbutia une parole à propos du fait que les vampires n'existaient pas. Je riais doucement, savourant d'avance de pouvoir la vidée de son sang (après tout, du sang c'est du sang, je n'allais pas faire ma difficile...). Alors combien de temps avant qu'elle déguerpisse comme un lapin devant le renard?
    3... 2... 1...
    Pile dans les temps l'humaine se retourna vers la sortie de la ruelle et avant même qu'elle ait fait un pas j'étais devant elle avec un large sourire carnassier, les crocs dehors, le regard amusé.
    Mais, alors qu'elle levait la tête, mon sourire s'effaça et mes yeux s'agrandirent sous la surprise.
    La première pensée, qui ne fut qu'une stupide nano seconde dans mon esprit, était que cette fille m'avait brandi un miroir sous le nez. Mais évidemment je compris que non: d'abords car cette humaine n'aurait pas su aller plus vite que moi, ensuite parce que si l'on regardait bien nous n'étions pas vraiment pareille. Son teint était un peu plus bronzé, ses yeux un tout petit peu plus clair et pétillant.. Ces différences n'étaient pour ainsi dire pas visibles mais flagrantes pour mon oeil de vampire. Et puis, à ce que je me souviennes, je ne m'étais pas habillée comme ça tout à l'heure.
    C'est elle qui cassa le fil de mes pensées et le silence de contemplation qui nous avait entourée en prononçant trois mots. Trois mots qui m'étais resté à travers les époques, mon seul bien qui me venait d'avant ma « mort ». Mon nom. Katherine Helena Bailey.
    Je reculais d'un pas, sans la quitter des yeux, et la regardait avec la plus grande méfiance, sans oublier d'avoir l'air un minimum menaçante (histoire qu'elle n'essaie pas de s'enfuir ou je ne sais quoi).

    - Qui es-tu? Dis-je avec violence.

    J'allais devoir remettre mon diner à une prochaine fois car pour la première fois j'étais face à une chose que je ne comprenais pas et que je n'avais absolument pas prévue...
    Je sentis quelque chose remuer sur ma droite et me retournais vers l'humain. Tiens, il est toujours en vie lui?
    Un clin d'oeil et je fus à coter de lui, les mains sur chaque coter de sa tête comme si j'allais l'embrasser, il me regarda un moment dans une fascination teinté de terreur. Je lui souris et, en une seconde, déplaçais ma main gauche sur sa joue droite. Il compris, par la position de mes mains, que j'allais lui tordre le cou au sens littéral, et se mit à se débattre, les yeux affolés rien qu'une seconde...
    Le craquement sinistre que fit son cou fut le commencement de son long sommeil. Je me relevais et me déplaçais, le pas blasé, pour me dresser devant ce qui semblait être mon double.

    - Je répètes: qui es-tu?
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Ton sourire, tes cheveux, toi. Tu es comme moi. [ Katherine H. Bailey] Vide
MessageSujet: Re: Ton sourire, tes cheveux, toi. Tu es comme moi. [ Katherine H. Bailey]   Ton sourire, tes cheveux, toi. Tu es comme moi. [ Katherine H. Bailey] EmptyVen 24 Déc - 10:51

    Qui es-tu ? Avait-elle lancé; non sans une certaine violence. Elle me posait une question presque existentielle, qui étais-je vraiment ? Demandait-elle que je lui dise mon identité ou tout simplement que je lui décrive celle que j'étais avant mon arrivée ici ? Une petite pimbêche qui courait après tout les mecs de son lycée et qui était tombée éperdument amoureuse de quelqu'un qu'elle avait laissé à la mort de son père et de sa sœur. Qu'elle ne se souciait pas de la relation qu'elle avait avec sa mère vue qu'elle avait réussi à faire divorcer ses parents en faisant passé a mère pour une voyeuse - ce qui était vrai au passage -. J'étais cette fille là, et je ne voulais pas me vanté de mon passé. Je relevais la tête, mais elle avait déjà disparue. Comme si elle avait décidé de se sauver, pour moi. Effrayée tout comme moi par le fait qu'elle ai un double. C'est alors que j'entendis un craquement sourd. Je me mis à sursauter, effrayée, respirant fort et avec peine par le stress qui me gagnait. Allait-elle me tuer ? Allait-elle boire mon sang et .. Me tuer oui.

    Elle se retrouva une nouvelle fois en face de moi, sans sourire. Impassible mais avec quelque chose d'énervant …

    KATHERINE ■ "Je répète, qui es-tu ? "


    Que répondre à ça à par " Jessalyn Olyssa Parker . " J'hésitais, lui dire mon nom la ferait peut être faire des recherches sur moi et si j'arrivais à m'enfuir elle me prendrait en chasse avec d'autres amis vampires. Je tressaillis. Pourquoi lui révéler mon identité et pas une autre ? Humm cherchons ..Caroline Gilbert ? Non, ce nom sonnait .. Faux.

    JESSALYN ■ " Je suis Jessalyn. "


    Pourquoi étions nous toutes deux pareil ? Cette question était sans réponses. Je ne savais pas réellement quoi dire de plus à par " Pourquoi sommes nous toutes deux pareils. " Elle ne me répondrais sûrement pas, après tout était-elle au courant.

    JESSALYN ■ " Pourquoi sommes nous pareils ?"

    Je la regardais en haussant un sourcil, accompagnée d'un regard chocolat curieux. J'avais souvent ce regard quand j'attendais une réponse rapide et honnête, une vérité vraie en sommes :zbafff: . Je m'attendais à une mauvaise réaction de sa part, une gifle, me faire envoyer dans les roses ou tout simplement, me faire craquer le crâne. Je commençais à envisager un plan, un simple plan qui me permettrait de m'enfuir sans qu'elle m'attrape. Je pourrais courir, non elle était trop rapide. Je pourrais trouver un bout de bois et lui planter. Encore moins, je risquais de me faire décapiter sur place. Crier au secours était la seule idée qui me venait. Maisje devais avant cela, avoir quelque réponses sur notre identité. Après tout, c'était une chose vraiment bizarre. Je ne bougeais pas d'un pouce, regardant quelque fois en direction de la rue, puis la regardant de nouveau dans les yeux.
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Ton sourire, tes cheveux, toi. Tu es comme moi. [ Katherine H. Bailey] Vide
MessageSujet: Re: Ton sourire, tes cheveux, toi. Tu es comme moi. [ Katherine H. Bailey]   Ton sourire, tes cheveux, toi. Tu es comme moi. [ Katherine H. Bailey] EmptySam 22 Jan - 13:34

    J'attendis sa réponse, mon visage toujours aussi impassible mais à l'intérieur j'étais déboussolée et, il fallait bien que je me l'avoues, plutôt effrayée. Comment cela pouvait être possible? Je n'avais jamais eu de soeur jumelle, et quand bien même j'en aurais eu une, celle-ci devrait être morte depuis longtemps. Hors cette fille était humaine. Autrement dit il n'y avait aucune explication plausible.
    Certes certains disent que « tout le monde possèdent un sosie quelque part sur terre » mais je serais prête à parier que même eux ne le croyait pas vraiment, ou du moins pas à ce point là car la ressemblance était vraiment impressionnante même pour moi, un vampire dotés d'une vue capable de détecter les moindres détails physiques.
    Pour nous, vampires, tout était décuplé et surtout le temps. Ainsi une attente de quelques secondes nous semblait interminable. Au début de ma vie de vampire, alors que j'étais aussi impatiente que je ne l'étais humaine, tout me semblait duré des heures et je peinais à supporter ne serait-ce qu'une seconde d'hésitation de la part de mon interlocuteur humain. Heureusement avec le temps, je m'étais habituée au temps, je m'étais habituée à l'attente, je m'étais habituée à translaté mes impressions temporelles en véritable secondes. Dans ce cas si je savais que ce qui me semblait une réflexion de trente minutes était en réalité trois petites secondes.

    - Je suis Jessalyn. Dit-elle.

    Jessalyn? Cela ne m'aidait pas vraiment. J'avais juste une confirmation que, non, je ne l'a connaissais ni d'Eve ni d'Adam. Je la détaillais d'un oeil méfiant mais l'humaine m'avait l'air tout à fait normale, elle avec un coeur, elle respirait et elle avait du sang dans les veines. Et d'après ce que je savais le clonage humain n'était pas encore autorisé et les robots n'étaient pas aussi réalistes...
    Un rat sortit d'une poubelle derrière elle, petite créature craintive, et nous jeta un regard méfiant avant de courir vers des restes de nachos, passant sans même s'en rendre compte sur le corps du jeune homme. L'espace d'un instant j'éprouvai de la peine pour lui, piétiné par un misérable rongeur. Mais rapidement j'éteins toute pitié comme l'on peut éteindre une lampe. « OFF », et toute humanité disparaissait de mon être. Facile.

    - Pourquoi sommes-nous pareils?

    La question de l'humaine, Jessalyn, m'avait sortit de mes pensées. Donc, l'humaine, je veux dire Jessalyn, ne savait pas non plus pourquoi nous nous ressemblions autant... Embêtant, moi qui comptait résoudre le mystère en la torturant... Maintenant je n'avais plus de moyen de savoir le comment du pourquoi et plus de raison pour causer le martyr à une innocente! Pfff...
    L'humaine me regardait, un sourcil haussé, la curiosité au visage.
    Comme je surpris des regards furtifs vers la sortie je cru bon de la prévenir:

    - Si j'étais toi je n'y penserais même pas. Avant même que tu es avancer ton pied de trois centimètres, je t'aurais rompu le cou. Et je t'aurais déjà croqué le cou avant que le moindre son soit sortit de ta bouche. Dis-je, la fixant droit dans les yeux d'un air glacial. Je n'aime pas vraiment qu'on coupe d'une façons si impolie une conversation aussi courtoise qu'est la nôtre... Ajoutais-je avec un sourire sarcastique.

    Je me recoiffai, me regardant dans une flaque d'eau, toujours aussi décontractée, puis relevai la tête vers l'hu... Jessalyn.

    - Et pour ce qui est de notre ressemblance.. Je n'en ai pas la moindre idée... Mais peut-être que tu sais quelque chose que tu ne veux pas me dire? Dis-je, lui jetant un regard suspicieux.
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